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Serge Goracci
1. L'église paroissiale Saint-Nicolas
Alexis Mossa. Eglise de Châteauneuf, 8 septembre 1919. Fonds Mossa, 5970. © Musée Masséna - Nice.
Eglise Saint-Nicolas, XVIe, (à l’emplacement possible d’une chapelle castrale du XIIIe) reconstruite en 1641, rajout de chapelles latérales au XVIIIe et un clocher exhaussé en 1934 (1).
Nef unique de trois travées délimitées par des pilastres engagés sur dosserets, prolongée d'un chœur, surélevé par un emmarchement de quatre degrés, fermé par une abside polygonale. deux chapelles latérales s'ouvrent sur la travée centrale. Couvrement en berceau à pénétrations sur la nef et en cul-de-four polygonal sur l'abside. Couverture en bardeaux. Murs enduits et badigeonnés avec décor faux-marbres à l'intérieur et d'un enduit moderne à l'extérieur. portail d'entrée et baies rectangulaires ouvertes dans le mur sud. Clocher transformé et exhaussé en 1934.A l'emplacement possible d'une chapelle castrale du courant XIIIème siècle, une église fut construite au milieu du XVIème. de cet édifice subsisterait l'anside articulée sur une nef reconstruite au cours du 2ème tiers du XVII ème siècle et agrandie de chapelle latérale au début du XVIII ème siècle. Le décor baroque peut être du XVIIIème a été repris à la fin du XIXème, puis de nouveau restauré en 1934. Les beaux rinceaux Renaissance du cul-de-four peuvent être une reprise d'éléments du milieu du XVI ème siècle puisque l'abside aurait été conservée de cette époque. le clocher n'abrite que deux cloches datées 1897 et 1914 (2)
À voir notamment :
François BREA, Polyptique du Christ aux cinq plaies, (155 ?) (3).
À lire :
Thévenon Luc. L’église paroissiale St-Nicolas à Chateauneuf-d’Entraunes, in : Archeam n°9, saison 2001/2002 pp. 55 à 59.
Cercle Bréa et le Conseil Général des Alpes Maritimes(4), Les routes du sacré, à la découverte du patrimoine religieux des Alpes Maritimes, 2014. p. 36 notice présentative par Luc Thévenon et p. 36-37 notice présentative du retable du Christ aux cinq plaies de François Brea par Mme Germaine Leclerc.
2. La chapelle Saint Joseph
3. La chapelle Saint Antoine
Description de Luc Thévenon: [Luc Thévenon, Inventaire des édifices religieux du canton de Guillaumes. Conseil général des A.M., 2001]
Nef unique rectangulaire de deux travées délimitées par des pilastres engagés, chœur différencié par un léger resserrement dédoublant les pilastres encadrant l'articulation nef-chœur. Couvrement en voûte d'arêtes sur chaque travée et conservant un léger décor peint de motifs floraux. Couverture en bardeaux récente. Façade présentant l'originalité d'un renforcement formant porche sous une voûte en berceau plein cintre. elle est percée d'une porte encadrée de deux fenestrons et surmontée d'un oculus.
Située au pied du village sur un carrefour de routes, jadis muletières aujourd'hui en partie carrossable, reliant Villeneuve à Barels et à Bouchanières, Guillaumes et Saint-Etienne de Tinée, cette chapelle regroupe, depuis le XIXème siècle, des cultes anciens, notamment celui de Saint-Macaire dont la chapelle citée encore en 1753 et 1785 a disparu au cours du XIXe siècle. En 1753, la visite pastorale précisait que le bâtiment était "tout neuf".
Alexis Mossa la visite en 1919. Il jette un coup d’œil à la chapelle vouée à St Antoine qui se dresse au bas du village. Elle ne nous paraît contenir rien d’intéressant. Deux pauvres tableaux usés et sans valeur en sont le seul ornement : l'un représentant le patron de l'église, l'autre Saint Macaire. Cependant repassant par là une seconde fois,il relève sur le tableau à gauche une inscription assez curieuse par l’orthographe :
S. Louis S. Machare S. Honoré Æveque
Ærchervêque ÆRCHERVEQUE
En débarbouillant les têtes des trois saints qui disparaissaient sous une couche de poussière et de tâches de chaux , nous pûmes constater qu’elles étaient assez bien peintes. Le tableau au dessus de l’autel représentait saint –Antoine. Il paraît avoir été repeint par un apprenti maçon ; ce n’est plus qu’une chose informe.>
Dans une autre note sur le tableau représentant le patron de la chapelle, Mossa précise que _les soldats l’ont lacéré. Il n’en reste qu’un lambeau.
© Aquarelle Solange Languillaire